Fondation Nicolaï

La fondation Nicolaï a vu le jour peu après l’Indépendance de la Belgique, autour des années 1850 (l’année précise n’apparaît pas clairement dans les archives de la Fondation), faisant suite à la volonté de Madame Joséphine Nicolaï et de son frère, Jean-Simon Nicolaï, de léguer une partie de leurs biens au bureau de bienfaisance d'Aubel. Ce bureau de bienfaisance n’est autre que l’ancienne appellation de la Commission d’Assistance Publique, aujourd’hui Centre Public d’Action Sociale. Leur objectif ? Fonder une institution de travail et d'éducation pour les enfants pauvres.

Suite à un changement de législation, la fondation Nicolaï devient une compétence de l'administration communale d'Aubel mais le but poursuivi – tel que désiré par la famille Nicolaï– est inchangé : la fondation Nicolaï va contribuer à la prise en charge des frais d’apprentissage de jeunes gens à des professions diverses.

En effet, à l'époque, les jeunes gens qui désiraient faire l'apprentissage d'un métier manuel devaient payer les frais d'apprentissage à leur patron/formateur.

Avec l'amélioration du système éducatif en Belgique, la fondation a revu son système d'aide aux jeunes travailleur tout en gardant le principe de base : aider les jeunes à apprendre un métier.

Actuellement, la fondation Nicolaï continue d'aider les jeunes à se lancer dans le monde du travail en offrant une prime de 250 € à tous les jeunes Aubelois finissant un cycle d'étude professionnelle/technique ou un cycle d’apprentissage dans le but d'apprendre un métier manuel ou technique.

La fondation Nicolaï offre également une prime de 250 € pour les jeunes gens finissant la formation de gestion de base afin de leur permettre de se lancer dans une activité artisanale ou commerciale.